LETTRE 17 - MONA.
Le 23 Décembre.
Ma-Nana-chérie-que-j'aime,
je suis dans le petit bled paumé (je sais, ça ne change pas grand-chose à d'habitude) des Pyrénées avec ma mère. Malgrès ce qu'elle espérait, l'ambiance entre nous est glaciale. Et ça ne s'arrange pas. Tous les jours, elle me propose des choses totalement inintéressantes à faire. Aujourd'hui, nous avons pris le télésiège pour admirer une soi-disante magnifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique vue. Arrivée en haut, nous ne voyions même plus le bout de nos chaussures. Nous sommes réstées trois quart d'heures à attendre que le vent se calme pour pouvoir redescendre, car le télésiège était bloqué. Nous nous étions réfugiées dans la SEULE petite boutique de 4m² du pic. Nous caillions grave, et étions morte de faim. La vieille femme qui tenait la buvette ne pouvait rien nous offrir, si ce n'est un stylo en forme de ski. Nous sommes rentrées, encore plus fatiguées et déprimées que le matin même. Pour répondre à ta lettre, je m'en fous que tu ne m'ai pas souhaité un joyeux anniversaire. Mais ça m'as tellement manqué la soirée démente qu'on se faisait lors de nos anniversaire, j'étais dégoûtée. Pourquoi la vie (ou plutôt ta mère) as-t-elle décidée de nous séparer ? Je suis contente que tu ai oublié Marc, si il ne t'as pas recontacté depuis son déménagement, il n'en vaut vraiment pas la peine ! Tu vas partir sur de nouvelles bases, et peut-être rencontreras-tu le " PRINCE CHARMANT " ! [C'est moi qui dit ça ? - Le comble !] Rapport à Thomas, j'espère que tu vas l'aider. Le pauvre, il en a de la chance de t'avoir. Parce que ses potes ne doivent pas réagir sympatôchement. Comme je ne pense pas avoir une lettre de toi avant le 25, je te souhaite un super Noël ! Et je pense fôrt à toi pour que tu aies ta guitare électrique. Je t'aime à la folie.
M.